"Trop longtemps la division a servi la droite", lance le leader du PS.
Jean-Luc Mélenchon et Olivier Faure, le 8 juin 2022, à Caen ( AFP / SAMEER AL-DOUMY )
"Rien ne justifie de tuer l'espoir", a réagi lundi 5 juin le premier secrétaire du PS Olivier Faure en défendant la Nupes, après que le chef des insoumis Jean-Luc Mélenchon a jugé la fin de l'alliance de gauche possible en l'absence de liste commune aux Européennes.
Mélenchon voit le "péril" venir
"La Nupes appartient aux millions de Françaises et de Français qui veulent le rassemblement de la gauche et des écologistes. Elle doit grandir et s'élargir", a écrit dans un tweet Olivier Faure, l'un des artisans de cet accord conclu en mai 2022 entre LFI, le PS, EELV et le PCF.
Pour lui, "trop longtemps la division a servi la droite. Demain elle pourrait servir l'extrême-droite. Rien ne justifie de tuer l'espoir", écrit-il, en réponse aux déclarations la veille du leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon.
Ce dernier a jugé dimanche que des listes séparées aux européennes, choix privilégié de certains leaders de gauche, feraient courir le risque d'une fin de l'alliance Nupes.
"La Nupes est en péril si elle n'est même plus un accord électoral. S'il n'y a pas d’union aux européennes, il n'y en aura pas non plus aux municipales. Pourquoi y en aurait-il une à la présidentielle?" , a averti le tribun insoumis.
Olivier Faure est un ardent défenseur de cette alliance, qui a permis à la gauche d'obtenir 151 sièges de députés, dont 32 pour le PS, malgré un calamiteux 1,7% enregistré par la candidate socialiste Anne Hidalgo à la présidentielle. Contrairement aux chefs d'EELV et du PCF, Olivier Faure dit vouloir discuter de la possibilité d'une liste commune aux élections européennes de 2024.
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